Les passeurs au large des côtes djiboutiennes forcent les migrants à se jeter à la mer. Le bilan provisoire fait état de 45 morts, 55 personnes retrouvées et une centaine de disparus.
À la recherche d’un meilleur avenir, les migrants dont hommes, femmes et enfants ont quitté le Yémen, dans la nuit du mercredi au jeudi, à destination de la péninsule arabique, ont subi un drame sur les côtes djiboutiennes. Ils étaient 310 à bord de deux navires, cependant, ils se retrouveraient plus tard contraints par des passeurs de se jeter à la mer. C’est ce que rapporte ce mercredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
« Les garde-côtes poursuivent les opérations de recherche et de sauvetage pour localiser les migrants manquants », dit l’OIM.
Des survivants ont dit à l’agence onusienne avoir été contraints de se jeter à l’eau par les passeurs au large d’Obock, une ville située sur le littoral djiboutien. Pour l’OIM, l’année 2024 devient la plus meurtrière.
« En comptant cette catastrophe, 2024 devient l’année la plus meurtrière pour les migrants qui font le trajet entre l’Est de la Corne de l’Afrique et le Yémen », déplore l’OIM.