Au lendemain du nouveau report des élections législatives et régionales au Togo, on en sait un peu plus sur la nouvelle période de tenue de ce double scrutin. Le Ministre togolais de la Fonction Publique, Gilbert BAWARA, apporte plus de précisions.
Les campagnes électorales devraient initialement commencer ce jeudi matin au Togo pour une période de deux semaines. Au lieu de cela, la classe politique devra encore attendre, la Présidence de la République togolaise ayant à nouveau reporté les élections législatives et régionales.
Via un communiqué officiel publié ce mercredi après-midi, on pouvait comprendre que l’échéance électorale ne serait plus au 20 avril 2024. “Le gouvernement procédera à un léger réaménagement du calendrier des élections législatives et régionales initialement prévues le 20 avril 2024”, lit-on dans un extrait d’un communiqué de la Présidence du Togo, dans aucune précision sur la nouvelle date.
« Report de quelques semaines au maxi… », BAWARA
Au lendemain de cette annonce inattendue, le Ministre togolais de la Fonction Publique, BAWARA, amène plus de précisions sur le sujet, répondant aux interrogations des Togolais sur la nouvelle date après ce deuxième report.
“J’imagine que s’il devait y avoir réaménagement, ce serait un réaménagement de quelques jours ou au maximum de quelques semaines”, a affirmé BAWARA sur RFI ce jeudi tôt dans la matinée.
Les raisons du nouveau report des élections au Togo
Cette décision de Faure Gnassingbé intervient après une rencontre du président de la République togolaise avec la tête dirigeante du Parlement. “Le président de la République, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, a accordé ce jour une audience au Bureau de l’Assemblée nationale. Cette rencontre républicaine fait suite à la demande du chef de l’État de procéder à une deuxième lecture de la loi de révision constitutionnelle votée le 25 mars 2024, en vue d’une nouvelle délibération de l’Assemblée nationale”, lit-on dans le communiqué de la Présidence togolaise.
En bref, ce report est lié à la révision constitutionnelle lancée par l’Assemblée Nationale togolaise le 25 mars 2024, et dont Faure Gnassingbé a demandé une relecture. “En réponse, le Bureau de l’Assemblée nationale a souhaité disposer de quelques jours pour engager de larges consultations avec toutes les parties prenantes de la vie nationale.”