La construction de nouveaux hôpitaux ou de la réalisation de stratégies sanitaires au Togo est un sujet important aux yeux des premières autorités du pays. Leur mise en œuvre de façon méthodique depuis une demi-douzaine a réellement eu un impact significatif sur la santé et le bien-être des populations locales. Cela va de la gestion contractuelle des grands hôpitaux publics à la construction du grand hôpital Dogta-Lafiè en passant par l’attention particulière accordée à la santé de la mère et de l’enfant.
Il ne fait aucun doute que l’importance des hôpitaux réside dans leur vertu à fournir des soins de santé de qualité à la population. Au Togo particulièrement, comme dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest d’ailleurs, les populations des milieux ruraux sont beaucoup plus confrontées aux défis liés aux infrastructures adéquates, mais aussi de proximité.
Contractualisation réussie de sept hôpitaux publics
Grâce aux informations du recensement démographique et de santé réalisé en 2013-14, le gouvernement a identifié les besoins en nouvelles infrastructures hospitalières, suscitant la construction de nouveaux hôpitaux. Face à l’urgence, le gouvernement a délégué la gestion de sept de ses grands hôpitaux publics entre 2017 et 2018.
Depuis, la gestion de ces structures hospitalières confiée à l’Organisation Internationale pour la Gestion Hospitalière a financé plusieurs besoins comme l’acquisition et l’entretien des équipements médicaux, la réhabilitation ou encore la construction de locaux. Selon un rapport publié en avril 2024, 25, 53 milliards de F CFA ont été dépensés en sept ans, renforçant les services de sanitaires dans ces hôpitaux et développant plus que jamais les infrastructures concernées.
Dogta-Lafiè, un hôpital de référence construit à Lomé
Alors que la gestion des grands hôpitaux du pays est confiée aux contractuels, le gouvernement ne ménage aucun effort pour la construction de nouvelles infrastructures hospitalières au profit des populations. La plus importante de ces réalisations de ces dernières années reste l’Hôpital Dogta-Lafiè inauguré le 26 avril 2023 au nord de Lomé par le président de la République, Faure Essozimna GNASSINGBE.
“La construction de l’hôpital Dogta-Lafiè, inauguré ce jour, répond à notre ambition traduite dans la politique nationale de santé, qui vise à développer un système performant, équitable et accessible à tous, en particulier les plus vulnérables”, avait twitté Faure GNASSINGBE le jour-là.
Hôpital de référence dans la sous-région ouest-africaine, Dogta-Lafiè dispose bien sûr de caractéristiques à la pointe de la technologie. Des soins de qualité y sont donnés à travers de diverses spécialités, telles que la médecine générale, la chirurgie, la gynécologie-obstétrique, la pédiatrie, la cardiologie, la neurologie, l’urologie, la gastro-entérologie, la dermatologie et bien d’autres.
Huit mois après l’inauguration de Dogta-Lafiè, l’hôpital de référence a inauguré une clinique annexe dans la Commune Golfe 3 (Grand Lomé). Érigée à la résidence Renaissance dans la capitale togolaise, cette annexe propose 16 spécialités médicales, précisément dédiées à des soins pluridisciplinaires d’urgence de qualité aux « résidents » et aux populations des quartiers environnants.
Nouveaux projets de renforcement et de construction d’hôpitaux
Toujours dans le but d’améliorer n la santé publique, le gouvernement a lancé des travaux de construction de plusieurs hôpitaux Mère-enfant. À Lomé, celui de Bè est quasiment achevé après le début des travaux en décembre 2021. Au-delà de la capitale, plusieurs autres hôpitaux de cette spécialité sont en construction dans d’autres localités des cinq régions administratives du pays.
Faut-il le préciser, le principal objectif de ces hôpitaux Mère-enfant est d’améliorer les capacités techniques des centres de santé ciblés. Des résultats sont attendus dans la réanimation pédiatrique et néonatale pour assurer une prise en charge optimale des mères et des enfants.
Plusieurs autres projets colossaux sont en cours d’exécution, à l’image du projet de renforcement du système sanitaire – Santé, Reproduction et Droit Sexuels. D’ailleurs, les autorités s’apprêtent à réaliser une quatrième enquête démographique et de santé (EDS-IV) dans l’objectif de mieux planifier les politiques publiques sanitaires en adéquation avec les défis de l’heure.
Ces dernières années, le Togo a amélioré sa stratégie de santé publique avec un accroissement des investissements dans le renforcement des infrastructures et des services sanitaires à travers le pays. L’emplacement des centres de santé, leur potentialité, les services médicaux offerts, ont montré leur efficacité à travers l’impact sur les populations. Les partenariats public-privé, les initiatives gouvernementales et les contributions d’organisations internationales ou d’ONG ne sont pas du reste. Il va sans dire que ces avancées significatives ont contribué à améliorer l’accès aux soins de santé. Naturellement, la réalisation de ces infrastructures réduit considérablement la mortalité infantile et maternelle, et traitent efficacement les maladies prévalentes dans le pays pour améliorer les soins de santé et le bien-être des Togolais.
